Représentation iconique en Asie du Nord (Tibet,
Chine, Japon, Corée) | ||
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Bouddha coréen
Généralement de petite taille, trapu, en bois ou en bronze doré, la statuette a des formes douces et arrondies, le chignon à boucles est très apparent.
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Amida assis, XIII° siècle, période Kamakura Japon, bronze, 11 m Les fidèles peuvent pénétrer dans dans la statue creuse et monter dans sa tête jusqu'à un petit sanctuaire. Les artistes japonais, de retour de Chine, suivent la même inspiration. Apparaît un certain réalisme, le sourire archaïsant disparaît. Le bronze est de moins en moins utilisé au profit de matériaux plus souples (bois, terre, laque). Le corps devient plus rigide, l'image acquiert plus de puissance. Le visage est plus expressif et les auréoles deviennent de véritables chefs d'oeuvre d'orfévrerie | |
Bouddha Maitreya le Bouddha du futur Cuivre doré, Népal, IX°-X° siècle
Selon la tradition, l'ère de la loi bouddhique se divise en trois stades : une première période de 500 ans, de mise en branle de la roue de la loi, une seconde période de 1000 ans de détérioration de la loi, enfin une troisième période de 3000 ans après laquelle, le bouddhisme ayant disparu, un nouveau Bouddha apparaîtra qui remettra en branle la roue de la loi. Ce futur Bouddha est encore dans le ciel Tushita, à l'état de boddhisattva. |
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Bouddha bicéphale Sculpture en argile polychrome, XIII° siècle Musée de l'Ermitage Saint Pétersbourg
Au cours d'un de ses pélérinages, le Chinois Xuan Zang entendit cette légende : "Deux fidèles qui aimaient Bouddha de tout leur coeur rêvaient de posséder son effigie, mais ils étaient si pauvres qu'ils n'avaient pas les moyens d'en acheter deux, si bien qu'ils commandèrent à l'artiste une seule image. Pour manifester sa bonté et sa compassion, Bouddha divisa son image en deux, dans la tradition du symbolisme védique d'Agni. | |
Le Bouddha ventripotent rieur n'est en fait pas une représentation de Bouddha mais celle d'un sage chinois, symbole de prospérité.
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